Création de puits de carbone forestiers à Monoblet
Luttez contre le changement climatique avec L'Arbre d'Or dans le Gard
Réduisez le taux de CO₂ avec les puits de carbone de L'Arbre d'Or à Monoblet !
Face au réchauffement climatique et à l’accroissement des pathologies liées au stress oxydatif (maladie d’Alzheimer, maladie de parkinson, maladies cardiovasculaires, cancers, diabète...), le mûrier avec son potentiel de qualité nutritionnelle et sa capacité d’absorption du carbone montre une facette supplémentaire des bienfaits dont il est porteur.
Le mûrier, un arbre d’or et un puits de carbone
Les qualités nutritionnelles de la feuille, sa richesse en flavonoïdes font du mûrier un arbre d’exception dont les bienfaits peuvent s’exercer autant dans la nourriture animale que dans l’alimentation humaine pour aider à pallier les dérives pathogènes liées à l’évolution de notre environnement. La feuille peut constituer un substitut avantageux aux importations de compléments alimentaires (comme les tourteaux de soja) et elle peut également constituer une précieuse source pour la production de compléments alimentaires naturels indispensables à la santé humaine. Excellent coupe-feu, la plantation de mûriers est à même de contribuer à la prévention vis-à-vis des incendies dont le danger s’accroît avec le réchauffement. Le mûrier étant un arbre particulièrement rustique, il est bien adapté à une culture sans pesticides d’aucune sorte, sur parcelle enherbée favorable à une grande biodiversité. Sa croissance extrêmement rapide en fait un absorbeur de carbone de premier plan. De plus, il présente la particularité, comme quelques autres rares arbres (le noyer maya américain ou l'iroko africain) de pouvoir stocker le carbone non seulement dans son bois, ses racines ou ses feuilles comme les autres arbres, mais également dans certaines cellules spéciales de ses feuilles sous forme d’oxalate de chaux. L’oxalate de chaux (CO₂) est une molécule qui va bloquer le carbone sous forme de cristaux difficilement solubles appelés à devenir, au contact du sol, carbonate de calcium (le calcaire) et être ainsi séquestré pour une longue durée (production d’oxalate : 183 mg/100 g).
On estime pour une mûraie d'un ha un niveau de séquestration carbone de l’ordre de 15 à 20 tonnes / an soit l’équivalent inverse de la consommation par une voiture de 28 000 litres du gazole (560 000 km - soit plus que la longévité moyenne d'une voiture). Ce qui, sur la durée de vie d’une plantation (100 ans) représente 1 500 à 2 000 tonnes de carbone séquestré (équivalent 60 à 70 000 tonnes de CO₂), équivalent de la consommation de 200 voitures pour 1 ha planté ! C’est bien plus qu’une forêt classique qui est capable de séquestrer en moyenne 10 tonnes / an (sauf que ce chiffre n’est valable que lorsque la forêt est jeune donc en pleine pousse consommant beaucoup de carbone). Une forêt plus ancienne va équilibrer son absorption du carbone par autant si ce n’est plus d’émissions qui lui sont propres. En réalité, sur sa durée de vie, en moyenne, la consommation carbone d’une forêt est évaluée à 3,7 tonnes C par an (sources FAO). Alors pourquoi la mûrie ne se soumet-elle pas à cette même dévaluation ? Tout simplement parce qu’en étant dépouillée de toute sa végétation aérienne chaque année (éventuellement tous les 2 ans), elle se retrouve en pousse perpétuelle durant toute sa durée de vie... Aujourd’hui, devant l’urgence climatique, seules les espèces à pousse rapide peuvent avoir une influence notable sur le climat.
Ainsi en est-il de l’eucalyptus (15 à 20 T carbone séquestré/ an) souvent privilégié dans les reboisements intensifs.
Sauf que le choix de l'eucalyptus génère une forte acidification des sols avec une perte importante de biodiversité à cause de la mono-spécificité des plantations tant au niveau de la faune que de la flore et surtout de la vie du sous-sol (forte réduction des champignons mycorhiziens indispensables au bon fonctionnement de l’écosystème), avec de plus un risque pathogène plus élevé et une possible réduction des nappes phréatiques accompagnée d’une salinisation des sols... De telles initiatives ne peuvent être intéressantes que si se mettent en place des filières de transformation non émettrices de carbone et créatrices de débouchés et qui, à côté d’autres initiatives d’accompagnement (frein à l’exode rural, sauvegarde des paysages, maintien des activités artisanales et agricoles...) permettront le maintien des populations locales.
C’est dans cette perspective que le choix du mûrier peut prendre tout son sens : l’arbre s’adapte à tous les sols sans entraîner d’acidification, il autorise la biodiversité faunique (importante et riche production fruitière) et floristique tout en favorisant la vie microbienne du sous-sol. Il induit derrière lui nombre d’activités humaines : élevage (bovin, caprin, porcin, vers à soie ...) mais également artisanales : exploitation du bois (OSB, lamellé collé, laine de bois, meubles...), métiers liés à la production de la soie (filature, moulinage, teinture, tissage, confection...), valorisation de la feuille dans les domaines culinaires et paramédicaux, transformation fruitière...
Joël Boulier et Laurent Simon (Université de Paris1-Panthéon-Sorbonne) à travers une étude sur « Les forêts au secours de la planète : quel potentiel de stockage carbone ? » notent dans leur conclusion les éléments suivants : « Faut-il au vu de ce qui précède (analyse critique du programme de reforestation des Nations Unies pour l’Environnement) condamner définitivement toute tentative de séquestration de carbone par les écosystèmes forestiers ? La réalité est plus nuancée. » Des expériences existent qui témoignent des possibilités existantes. L’Office national des forêts (ONF) participe ainsi à plusieurs projets en Amérique latine (Chili, Brésil), en Afrique (Cameroun, Madagascar) dont l’objectif est, entre autres, « d’augmenter l’absorption de carbone par les puits forestiers ». Le succès de telles initiatives repose en fait sur une approche multifonctionnelle de la forêt qui intègre à la fois les savoirs et les souhaits des populations locales, qui établit des partenariats avec ces acteurs locaux et, surtout, qui considère l’objectif carbone comme un objectif parmi d’autres (maintien de la biodiversité et développement local). »
Le reboisement en s’appuyant sur le mûrier, que ce soit en plein champ ou en agroforesterie, sauvegarde les terres agricoles tout en les valorisant fortement sur le plan environnemental de lutte contre le réchauffement. Dans de nombreuses régions françaises et en Cévennes en particulier, il s’inscrit dans une culture et une histoire locale profondément ancrée tout en permettant de faire renaître une activité traditionnelle créatrice d’emplois et de développement local.
N'hésitez pas à nous contacter pour plus d’informations sur nos puits de carbone.
Nous réalisons également l’élevage de vers à soie.